La cuisine est un environnement professionnel dont on ne soupçonne pas toujours les risques. Brûlure, chute d’objets, choc, coupure, glissade, ces différentes sources d’accident doivent inciter les cuisiniers et le personnel de restauration à porter des équipements de protection adaptés. Si vous vous demandez comment choisir les bonnes chaussures pour travailler en cuisine, suivez le guide.

Pourquoi les cuisiniers doivent porter des EPI ?

Qui dit EPI dit équipement de protection individuelle : ces accessoires et vêtements consistent à protéger le travailleur des risques présents dans son environnement professionnel. Et si le cuisinier et le personnel de cuisine ne sont pas exposés aux mêmes risques qu’un travailleur de chantier, ils doivent tout de même prêter attention à différentes situations susceptibles de leur causer préjudice.

Voici quelques exemples de risques présents dans la restauration :

– le risque de se brûler avec un plat, un appareil de cuisson, un aliment bouillant ;

– le risque de coupure avec un couteau, un hachoir ou un autre ustensile ;

– le risque d’écrasement si une casserole ou un accessoire lourd tombe ;

– le risque de choc avec les meubles, les chariots, les portes ;

– le risque d’inconfort et de troubles musculosquelettiques dus à la position debout prolongée ;

– le risque de glisse sur du liquide renversé au sol ou sur du carrelage tout juste nettoyé ;

– le risque d’infiltration d’humidité lors de la plonge.

En sus de ces nombreux éléments mettant à mal la sécurité du travailleur de la restauration, ce dernier doit s’assurer que ses préparations restent parfaitement saines au niveau hygiène. Cela implique que sa tenue puisse être nettoyée à haute température, afin de ne pas rapporter de germes provenant de l’extérieur.

Les caractéristiques indispensables d’une chaussure de cuisine

La chaussure de sécurité cuisine doit répondre aux normes imposées par le système HACCP. De l’anglais Hazard Analysis Critical Control Point, ce dispositif vise à assurer l’innocuité des aliments produits en restauration collective en assurant une vérification de trois dangers : le danger biologique, le danger physique et le danger chimique.

Les pieds constituent une source possible de contamination, aussi, les chaussures portées par les personnes responsables de la préparation des plats doivent impérativement être faciles à nettoyer. Les modèles de type sabot évitent l’accumulation de saletés dans les lacets puisqu’ils n’en contiennent pas. Ils sont également faciles à désinfecter ou à stériliser au besoin.

Les sols des cuisines s’avèrent généralement glissants. Ceci est dû à la fois à la nécessité de les nettoyer régulièrement, et aux différents liquides qui s’y répandent pendant la journée (eau de la plonge, vapeur de la cuisson, huile de friture, sauces et bien d’autres). Les chaussures de sécurité de cuisine sont donc à choisir parmi celles certifiées SRC, qui protègent à la fois des glissades sur sol carrelé et en acier, enduits de glycérine ou de détergent.

La norme HRO, qui assure la protection de la chaussure contre une température de 300°C, est quasiment indispensable dans un environnement où se côtoient flammes et aliments portés à très haute température.

L’embout de protection est-il nécessaire en restauration ?

Les chaussures de sécurité munies d’un embout de protection amortissent une partie de l’impact si un objet lourd tombe sur l’avant ou le dessus du pied. Cette coque n’est pas obligatoire, elle dépend surtout de l’importance du risque de chute d’objets. Un cuisinier qui manipule des marmites en fonte aura tout intérêt à choisir des chaussures avec embout, alors qu’une pâtissière qui utilise du matériel très léger n’en aura pas forcément l’utilité.

Le confort et la légèreté : à ne pas sous-estimer

En consultant la page https://s24.fr/basket-de-securite/, vous remarquerez que les chaussures de sécurité peuvent prendre des formes très légères et confortables. Ces baskets de sécurité sont idéales si vous souffrez de mal de dos, de tensions dans les jambes, ou que vous vous déplacez beaucoup (poste de serveur par exemple).